Le temple de Debod est un monument égyptien situé à proximité de la place d’Espagne dans le parc de l’Ouest.
Madrid – Le temple de Debod – Façade – Photo David 1adam Kess
Cette construction qui date du IIe siècle av. J.-C. se trouvait dans l’ancienne région de Nubie en Égypte et était dédiée au dieu Amon.
Madrid – Le temple de Debod en Nubie Égypte vers 1862 – Poto Francis Frith –
En 1954, l’Égypte entreprit la construction du barrage d’Assouan. Les eaux allaient engloutir la vallée du haut Nil qui contenait de nombreux temples antiques. Une vaste campagne internationale, à laquelle l’Espagne participa, fut alors entreprise pour sauver les monuments en péril.
En 1968, l’Égypte offrit le temple de Debod à l’Espagne pour la remercier de son aide.
Madrid – Le temple de Debod – photo Carlos Delgado
Le temple démantelé arriva à Madrid en 1970. Sa reconstruction pierre par pierre fut difficile, mais, en 1972, il fut enfin inauguré.
Madrid – Le temple de Debod – photo flickr
L’édifice se trouve sur une colline, dans un vaste parc. Deux grands portails en pierre au milieu d’un petit lac, conduisent à l’entrée du temple.
Madrid – Le temple de Debod
À l’intérieur, les différentes salles conservent leur décoration d’origine.
Madrid – Le temple de Debod – sculpture provenant de la chapelle Adijalamani – Photo Simon Burchell
La chapelle d’Adijahamani est la plus ancienne. Ses murs sont ornés de très beaux reliefs où sont représentés le dieu Amon et plusieurs autres divinités : Isis, Osiris, Hathor…
Madrid – Le temple de Debod – relief le dieu Amon – Photo Simon Burchell
Le Mammisi est une salle qui fut ajoutée à l’époque de l’empereur romain Tibère, entre les années 14 et 37, et dont le nom signifie « lieu de naissance ». C’est là que se célébrait le mystère de la naissance divine. Une lucarne apporte une lumière indirecte, sans doute pour créer l’ambiance requise pour les cérémonies.
Madrid – Le temple de Debod -Relief – photo
Le vestibule possède aussi de magnifiques reliefs.
Madrid – Le temple de Debod – Reliefs – Photo fernando García
La salle Naos était le lieu le plus sacré du temple, celui où résidait le dieu Amon. Les chapelles latérales étaient dédiées à d’autres dieux.
À l’étage supérieur, dans la Chapelle d’Osiris avaient lieu les rites de la célébration de la résurrection du dieu.
Madrid – Le temple de Debod – Maquette – Photo Sanbec
Actuellement une maquette représente le temple tel qu’il était probablement, au temps des pharaons.
Sur la terrasse, les égyptiens fêtaient le nouvel an qui était aussi la fête de Ra et de tous dieux.
Madrid – Le temple de Debod – Vue sur Madrid – Photo Esena
Le temple de Debod se trouve sur l’une des zones les plus élevées de Madrid et lors de sa reconstruction, son orientation d’origine est-ouest, a été respectée, ce qui permet d’avoir une vue magnifique de la ville.
Madrid – Le temple de Debod – Coucher de soleil – Photo Jesus Ortega
En fin de journée, le coucher du soleil est un spectacle somptueux à ne pas manquer.
La magnifique ville d’Ubeda se trouve en Andalousie dans la province de Jaén. Installée sur une colline, elle domine la vallée du Guadalquivir.
Son centre historique se distingue par la splendeur de ses monuments.
La ville existait déjà au temps des Ibères. Elle fut conquise par les Romains qui lui donnèrent le nom de Bétula, puis par les arabes, et reprise par Ferdinand III de Castille en 1233.
Úbeda – Palacio de los Marqueses de Bussiano – Foto Enfo
Après la conquête de Grenade en 1492, Ubeda connait une croissance économique importante grâce au développement de l’agriculture et de l’élevage de chevaux, et aussi à sa situation privilegiée au centre des grandes voies de communication.
De puissantes familles s’y installèrent et construisirent de somptueux palais, des demeures seigneuriales, des églises, des couvents…
C’est sur la place Vasquez de Molina, située au centre de la vieille ville, que se concentrent les monuments les plus remarquables.
Úbeda – Sacra Capilla del Salvador – Foto JCasado
La Sacra capilla del Salvador, construite sous la direction de Diego de Siloe est sans doute l’édifice le plus important de la ville. Cette chapelle est considérée comme l’une des œuvres les plus notables de la Renaissance espagnole.
Úbeda – Altar Mayor de la Capilla del Salvador – Foto José Luis Filpo Cabana
Le chœur possède un impressionnant retable baroque d’Alonso Berruguete, qui représente la Transfiguration.
Úbeda – Iglesia de Santa Marie – Foto JCasado
La Basilique de Santa María est gothique, mais comporte de nombreux éléments de style renaissance et baroque.
Úbeda – Palacio de las Cadenas – Foto Paco Consuegra
Le Palais de las Cadenas, édifié entre 1546 et 1565, est occupé aujourd’hui par l’Hôtel de Ville d’Ubeda.
Úbeda – Palacio del Dean Ortega – Foto JCasado
Le Palais du Doyen Ortega du XVIe siècle, est un Parador de tourisme depuis 1929.
Úbeda – Palacio del Dean Ortega – Patio interior – Foto Daniel Villafruela
À l’intérieur, un élégant patio carré possède de belles colonnes où s’unissent l’art nasride et le style Renaissance.
Úbeda – Palacio de Mancera –
Construit à la fin de XVIe siècle, le Palais de Mancera possède une tour. Il fut la résidence de Pedro de Toledo, vice-roi du Pérou.
Úbeda – Cárcel del Obispo – Foto Daniel Villafruela
La Prison de l’Évêque est actuellement un tribunal de justice. Au cours d’une rénovation, on trouva sous l’édifice, des vestiges d’un cimetière ibère datant de 1200 à 1400 av. J.-C.
Úbeda – Monumento a San Juan de la Cruz – Foto Begavil84
La Place du 1er mai était la place du marché autrefois et elle est restée de nos jours, le lieu de rencontre des habitants. Au centre se dresse la statue de Saint Jean-de-la-Croix.
Úbeda – Iglesia San Pablo – Foto JCasado
L’Église San Pablo est une des constructions les plus anciennes d’Ubeda et c’est aussi une des plus belles.
Les Antiguas Casas Consistoriales sont les anciennes mairies. Elles abritent actuellement le Conservatoire de Musique.
Úbeda – Bodega de la Sinagoga del Agua – Foto Bobo Boom
Tout près, se trouve la Synagogue de l’eau, découverte récemment au cours de fouilles archéologiques.
Úbeda – Convento de Santa Clara – Foto Lldyn
Le Couvent de Santa Clara, avec ses deux cloîtres, l’un de style Renaissance et l’autre de style Mudéjar, et son église gothique, est le premier monastère construit à Úbeda après la Reconquête. Il est toujours occupé par des religieuses
Úbeda – Casa de las Torres – Foto Paco Consuegra
La Casa de las Torres est un palais médiéval qui possède deux tours comme de nombreuses demeures seigneuriales du XVIe siècle.
Úbeda – Torre y muralla del Portillo del Santo Cristo – Foto Enfo
L’ancienne ville est entourée d’une impressionnante muraille bien conservée et dont le début de la construction remonte à l’année 852.
Úbeda – Vista desde la muralla – Foto JCasado
Une promenade sur ces remparts permet d’admirer le beau paysage de la vallée du Guadalquivir.
Hors de l’enceinte de la ville, il y a d’autres monuments qui méritent une visite et deux en particuliers qui sont à voir absolument.
Úbeda – Hospital de Santiago – Foto Paco Consuegra
L’Hôpital de Santiago, construit entre 1562 et 1575 pour soigner les malades de la ville, est aujourd’hui le Centre culturel de la ville.
En raison de son aspect imposant et austère et de la disposition de ses bâtiments, il est parfois appelé « l’Escorial de l’Andalousie ».
Úbeda – Iglesia San Nicolas de Bari – Foto Solbaken
L’Eglise Saint Nicolas est une belle construction gothique. L’un de ses portails est de style Renaissance.
Ubeda est inscrite au Patrimoine de l’UNESCO depuis 2003.
Retiro Madrid – Entrada Puerta de España – Foto Brian Snelson
Le parc du Retiro est un lieu emblématique de la ville de Madrid. Avec une superficie de 125 hectares, et plus de 15 000 arbres, ce poumon vert de la capitale espagnole où les Madrilènes adorent se promener, attire aussi de nombreux touristes.
L’origine de ces jardins remonte au XVIIe siècle quand le conte-duc d’Olivares, favori de Felipe IV, offrit au roi des terres pour la construction d’un lieu de plaisir, réservé à la Cour.
Retiro Madrid – Ilustración para Abdrómeda y Perseo de Calderón de la Barca para la representación del Coliseo del Buen Retiro
Sous la direction des architectes Giovanni-Battista Crescenzi et Alonso Carbonelle, le palais du « Buen Retiro » fut alors édifié, ainsi que d’autres bâtiments parmi lesquels se trouvait un théâtre : « El Coliseo del Buen Retiro » où un grand nombre de pièces théâtrales du Siècle d’Or furent représentées.
Retiro Madrid -Casón del Buen Retiro – foto Hakan Svensson (Xauxa)
Aujourd’hui, le Palais a disparu. Il ne reste plus que le « Casón del Buen Retiro » qui était une salle de bal et le « Salon de Reinos » qui abritait des collections royales de peintures.
Retiro Madrid – Salon de Reinos – Foto Outisnn
Ces deux édifices, qui se trouvent hors des limites actuelles du parc, appartiennent au Musée du Prado.
Retiro Madrid – Teatro de marionetas – Foto Diario de Madrid
Le parc du Retiro est un espace où il est agréable de flâner, car il offre une grande variété de paysages et de coins charmants, mais c’est aussi un endroit où l’on peut faire su sport, assister à un concert de musique en plein air ou à un évènement culturel ou voir un spectacle de marionnettes.
Retiro Madrid – Monumento a Alfonso XII y estanque grande – Foto Carlos Delgado
Le Grand Étang se trouve au centre du parc. Le majestueux monument à Alfonso XII est entouré d’une colonnade en demi-cercle.
Retiro Madrid – El Palacio de Cristal – Foto Carlos Delgado
Le Palais de Cristal fut conçu par l’architecte Ricardo Velázquez Bosco, pour abriter les différentes plantes exotiques de l’exposition sur les Philippines de 1887. En forme de croix grecque, il est constitué entièrement de verre avec une armature de métal.
Retiro Madrid – El Palacio Velazquez – Foto Ronny Siegel
Le Palais Velázquez, du même architecte, est un pavillon construit pour l’Exposition Nationale de Mine de 1881.
Ces deux édifices sont utilisés de nos jours pour accueillir des expositions temporaires.
Retiro Madrid – La Casita del Pescador – Foto Felipe Gabaldón
D’autres bâtiments, comme la « Casita del Pescador », la Maison du pêcheur, ou la « Montaña Artificial », décorent le paysage.
Retiro Madrid – La Montaña Artificial – Foto Daderot
Le Retiro possède aussi de très belles fontaines et un grand nombre de sculptures.
Retiro Madrid – La Fuente de los Galápagos1 – foto Hakan Svensson (Xauxa)
La fontaine de « los Galapagos » appelée aussi fontaine Isabelle II, se trouvait autrefois sur la Gran Vía de Madrid.
Retiro Madrid – La Fuente de la Alcachofa – Foto Mr Tickle
La fontaine de l’ « Alcachofa » date du XVIIIe siècle.
Retiro Madrid – La Fuente del Angel Caído – foto Drow male
Celle de l’Ange Déchu, de Ricardo Bellver est de 1877, s’inspire d’un passage de l’œuvre de Milton « le Paradis Perdu ».
Retiro Madrid – El paseo de la Argentina – Foto Matthew Verso de Dublin
Le paseo de Argentina, ou « paseo de las estátuas », est une longue allée où sont représentés les rois d’Espagne.
Les différents jardins du Retiro offrent une flore très variée et des ambiances très différentes.
Retiro Madrid – La Rosaleda – Foto Felipe Gabaldón
La Roseraie qui possède plus de 5 000 variétés de rosiers est magnifique pendant les mois de mai et de juin. Elle fut créée en 1915 sur le modèle des autres parcs européens.
Retiro Madrid – El Parterre – Foto dziambel
Le Parterre est l’un des premiers jardins de style français construit en Espagne.
Retiro Madrid – Taxodium mucronatum en el Parque del Retiro – Foto FranckAndProust
C’est là que se trouve le plus vieil arbre de Madrid, un cyprès mexicain, qui aurait plus de 400 ans.
Retiro Madrid – Jardines del Arquitecto Herrero Palacios – Foto Harvey Barrison
Le jardin de l’Architecte Herrero Palacios appelé aussi « Casa de Fieras », abritait autrefois le zoo de Madrid.
Retiro Madrid – Jardines del Cecilio Rodriguez – Foto Discasto
Les jardins de Cecilio Rodriguez, commencés en1918, puis remodelés à partir de 1941, forment l’un des espaces les plus beaux du Retiro et un lieu tranquille où les fontaines, les sculptures, les bassins, les pergolas et tous les éléments décoratifs sont en parfaite harmonie avec la végétation.
L’Alhambra est une cité fortifiée, située sur le plateau de la Sabika qui domine la ville de Grenade. Son nom vient de l’arabe, « al-Hamra », « la rouge ». Construite entre le IXe siècle et le XIVe siècle, elle fut la résidence des souverains nasrides du royaume de Grenade.
La Alhambra au soleil couchant – Foto Alejandro Mantecón-Guillén
L’Alhambra est un magnifique ensemble architectural de forteresses, somptueux palais, jardins et fontaines où l’eau et la lumières jouent un rôle prépondérant. Les palais sont richement décorés.
La Alhambra – El árbol de la vida – Foto le dieu
Les éléments décoratifs sont variés et les plus utilisés sont les motifs de végétaux, les entrelacs, les réseaux de losanges et les calligraphies, qui reproduisent des poèmes des oraisons ou des textes du Coran.
Lorsqu’en 1492, les Rois Catholiques conquirent l’Ahlambra, ils furent émerveillés de la beauté des palais et décidèrent de les conserver sans les modifier.
La Alhambra – La barbacana y la muralla de la Alcazaba, la torre de armas y la torre de la Vela – Foto Michal Osmenda
Édifiée sur la zone la plus élevée de la colline, l’Alcazaba, qui date du IXe siècle, est la partie la plus ancienne de l’Alhambra.
La Alhambra – Las torres de la Alcazaba – Foto Jebulon
C’était une zone militaire et ses tours permettaient d’observer, entre autres, les mouvements des troupes de la Reconquête. La plus haute, la tour de la Vela, offre une magnifique vue panoramique sur la plaine et la ville de Grenade.
La Alhambra – La Medina – Foto AdriPozuelo
La Médina, aujourd’hui en ruines était une zone habitée, une ville pensée pour subvenir aux besoins de la Cour et des souverains. Elle possédait plusieurs commerces, une mosquée et des bains publics.
Les Palais Nasrides est formé par un groupe de bâtiments qui comportent trois zones: le Mexuar, le Palais de Comares et le palais des Lions. Tous sont constitués de plusieurs salles rectangulaires reliées entre elles par des vestibules.
La Alhambra – Mexuar – Foto José Luiz Bernardes Ribeiro
La salle du Mexuar était le siège du tribunal royal.
La Alhambra – Mexuar – Foto michael clarke stuff
Au centre, quatre colonnes de marbre soutiennent un plafond lambrissé du XVIe siècle ; après la Reconquête, la salle a subi de nombreuses modifications.
La Alhambra -Patio de los Arrayanes – Foto Greenshed
Le palais de Comares est composé de plusieurs salles disposées autour de la cour des Myrtes (el patio de los Arrayanes). Cette cour doit son nom aux buissons de myrtes qui entourent un grand bassin central de 34 mètres de long et 7,10 mètres de large.
La Alhambra – Mexuar – Sala de Ambajadores -Foto José Luiz Bernardes Ribeiro
À l’intérieur de la tour de Comares, se trouvent la salle de la Barque et la salle des Ambassadeurs. Il semble que c’est là que Boabdil prit la décision d’abandonner Grenade et que plus tard Christophe Colomb arriva à convaincre les Rois Catholiques d’organiser l’expédition qui lui fit découvrir l’Amérique.
La Alhambra – Patio de los leones – Ftot Tuxyso
Le palais des lions était la résidence du souverain et de sa famille. Les différentes pièces, la salle des Muqarnas, la salle des rois, la salle, la salle des deux Sœurs, la salle des Abencerages et le harem, se distribuent autour d’un patio central, la cour des Lions.
La Alhambra – Arcos en patio de los leones – foto Javier Carro
La cour des Lions, de 35 mètres de long et 24 mètres de large, est rectangulaire. Elle est entourée d’une galerie couverte supportée par 124 colonnes formant des arcs richement décorés de filigrane.
Au Centre, se trouve la fontaine des Lions où douze statues de lions symbolisant la force et le courage, soutiennent un bassin d’albâtre.
La Alhambra – El pardal y jardines – Foto AdriPozuelo
Le Partal est un ensemble de jardins en terrasse. C’est dans cette zone qu’habitait la noblesse nasride, mais les palais qu’elle occupait n’existent plus aujourd’hui ou sont en ruines.
La Alhambra – Partal, torre de las Damas – Foto Michael Clarke Stuff
La tour des Dames est la partie antérieure de l’un d’entre eux que l’on peut encore admirer aujourd’hui.
La Alhambra -El Generalife – Foto Bobbylamouche
Le Généralife qui est situé hors des murs d’enceinte de l’Alhambra, était la résidence d’été des souverains nasrides. Il est composé de deux bâtiments qui, contrairement à l’Alhambra, sont très simples et peu décorés.
La Alhambra -Generalife – El patio de la Acequia – Foto Michal Osmenda
Le Généralife possède de superbes jardins où l’eau est l’élément le plus important. Le patio de la Acequia se trouve au centre des bâtiments.
La Alhambra – Patio del ciprès de la Sultana – Foto gema de la fuente
Le patio du Cyprès de la sultane avec son bassin central entouré de haies de myrtes et un autre petit bassin au milieu, possède aussi un cyprès qui selon la légende fut le témoin des infidélités de l’épouse de Boabdil.
La Alhambra – Generalife – La escalera del agua – Foto gema de la fuente
Dans Hauts Jardins du Palais, le murmure de l’eau qui circule dans les deux canaux à trois niveaux de l’Escalier des Eaux (la Escalera del Agua) apporte une agréable sensation de relaxation.
La Alhambra -Fachada sur del palacio- Foto Ingo Mehling
Le palais de Charles Quint fut ajouté après la Reconquête. C’est un bâtiment carré, de style Renaissance, construit par l’architecte Pedro Manchuca .
La Alhambra – El Palacio de Carlos I – el patio interior. Foto Ra-smit
Son patio rond, à double colonnade est une des plus belles créations de l’époque. Il abrite actuellement le Musée des Beaux-arts de Grenade et le Musée de l’Alhambra.
La Alhambra – Palacio de los Leones – Mirador de Lin-dar-Aixa – Foto Leronich
L’Alhambra a inspiré de nombreux artistes, musiciens, écrivains et poètes comme Manuel de Falla, Francisco Tárrega, Washington Irving, Chateaubriand, Victor Hugo…
L’Alhambra est inscrite au Patrimoine de l’Humanité de l’Unesco.
El Monasterio de Piedra – Los Fresnos Bajos – Foto Canaan
Situé à Nuevalos, dans la province de Saragosse en Aragon, le Monastère de Piedra doit son nom à la rivière Piedra auprès de laquelle il fut construit.
El Monasterio de Piedra – Foto Alberto-g-rovi
Cette abbaye, dédiée à Santa María la Blanca, fut fondée au XIIe siècle par treize moines cisterciens venus de l’abbaye de Poblet en Catalogne.
El Monasterio de Piedra – Torre del Homenaje – Foto Alberto -g-rovi
En 1835, le monastère fut exproprié par l’application de la loi de « desamortización » de Mendizabal, c’est-à-dire la confiscation des biens que possédait le clergé. En 1840, l’État espagnol vendit l’ensemble des terrains et des édifices à un particulier, Pablo Muntadas Campeny. Le monastère, transformé en hôtel, appartient encore aujourd’hui à ses héritiers. Cependant, on peut en visiter une grande partie.
El Monasterio de Piedra – El claustro – Foto Demilune
L’église et les différentes salles du Monastère se trouvent autour du cloître restauré au siècle dernier.
El Monasterio de Piedra – Sala capitular – Foto Jose Luis Filpo Cabana
À l’est du cloître, la salle capitulaire, du XIIIe siècle, était la pièce la plus importante de la vie monacale.
El Monasterio de Piedra – La iglesia – Foto Luidger
Au nord, l’église, construite en 1218 est en ruines aujourd’hui.
El Monasterio de Piedra – Refectorio 1- Foto Jose Luis Filpo Cabana
Au sud, se trouve la zone réservée à la cuisine, au réfectoire et au chauffoir ainsi que le garde-manger. C’est dans la cuisine du Monastère de Piedra que fut préparée la première tasse de chocolat en Europe. Il semble qu’un moine qui avait accompagné Hernan Cortés au Mexique rapporta le cacao et la recette…
El Monasterio de Piedra – Museo del Vino – Foto Alberto-g-rovi
À l’ouest, dans la zone de travail, les caves ont été transformées en un musée des vins de la région.
Cependant, si la visite du Monastère est intéressante, ce qui séduit particulièrement les visiteurs c’est son parc naturel.
El Monasterio de Piedra – El Lago de los Patos – Foto Canaan
Les moines utilisaient déjà cet espace qui leur apportait l’eau du Piedra et des terres à cultiver, mais c’est au XIXe siècle que Pablo Muntadas Campeny y construisit la première pisciculture d’Espagne et remodela le cours des eaux pour créer cet oasis naturel déclaré « Jardin historique » en 2010.
El Monasterio de Piedra – Cascada Trinidad – Foto Canaan
Sur un parcours de plus de quatre kilomètres et accompagné par le murmure de l’eau, le visiteur va pouvoir contempler de magnifiques paysages où se succèdent des cascades, des plans d’eau et des grottes creusées par la rivière.
El Monasterio de Piedra – Cascada Cola de Caballo – Foto Turol Jones
La Cola de Caballo (la Queue de Cheval) est une chute d’eau de 90 mètres de hauteur.
El Monasterio de Piedra – Gruta Iris – Foto Ramón Espiña Fernand
De l’autre côté, un escalier conduit à l’intérieur de la grotte Iris.
El Monasterio de Piedra – Lago del Espejo – Foto Canaan
Le chemin qui traverse la colline « Del Diablo » mène au Lac « Del Espejo » qui reflète la luxuriante végétation dans ses eaux paisibles.
El Monasterio de Piedra – Cascada Iris – Foto Canaan
Puis le sentier continue pour diriger vers la cascade « De los Chorreadores », la cascade Iris, le Bain de Diane, le lac « De los Patos », puis les cascades Trinidad et Caprichosa.
El Monasterio de Piedra – El Baño de Diana – Foto Canaan
De mars à octobre, on peut assister à des exhibitions de vols de rapaces.
El Monasterio de Piedra – Águila calva – Foto Alberto-g-rovi
Le pont d’Alcantara est situé dans la province de Cacéres en Estrémadure.
El puente de Alcantara – Foto Alonso de Mendoza
Impressionnant par sa taille et sa solidité, c’est un des ponts romains les mieux conservés au monde. Il fut construit en l’honneur de l’empereur Trajan, par l’architecte Cayo Julio Lacer, pour traverser le Taje et créer ainsi une voie de communication entre l’Espagne et le Portugal. Le nom qu’il a conservé aujourd’hui lui fut donné par les Maures au XIIe siècle : « Al-Quantarat » signifie « Le Pont » en arabe.
El puente de Alcantara – Foto JoseCasado
Sa construction fut réalisée en pierres de taille rectangulaires et ses mesures sont de 214 mètres de long et 8 mètres de large. Actuellement, on peut encore le traverser en voiture.
El puente de Alcantara – Foto CHIRIBEJE
Le pont repose sur cinq piliers dont les différentes hauteurs s’adaptent au terrain. Les deux arches centrales ont environ 30 mètres de large. Ces dimensions, qui peuvent sembler disproportionnées pour le débit normal du Taje, ont été conçues en prévision de ses grandes crues.
El puente de Alcantara – Arco de triunfo – Foto José Luis Filpo Cabana
Au centre du pont, sur le pilier central, s’élève un arc de triomphe de 13 mètres de hauteur qui conserve encore plusieurs inscriptions et une dédicace à l’empereur Trajan : « À l’empereur César, fils du divin Nerva, Trajan, Auguste, Germanius, Dacius, souverain pontife, sous le VIIIe puissance tribunitienne, empereur pour la Ve fois, Père de la patrie. »
El puente de Alcantara – Templo romano – Foto CHIRIBEJE
À une extrémité du pont, un petit temple romain rectangulaire porte une légende sur le linteau : « Ce pont qui restera à travers les siècles, c’est Lacer qui l’a fait, de tout son fameux art. »
El puente de Alcantara – Torre del Oro
De l’autre côté du pont se dresse la Torre del Oro, une tour construite au XVIIIe siècle qui appartenait aux murailles de fortification de la ville d’Alcantara.
Le palais royal de Madrid, situé rue de Bailén dans le vieux Madrid, est un des plus grands palais d’Europe. Résidence officielle du roi d’Espagne, il n’a cependant que des fonctions protocolaires, car, actuellement, la famille royale vit au Palais de la Zarzuela. Le roi Alfonso XVIII fut le dernier roi qui l’habita.
Madrid – El palacio Real – Los jardines de Sabatini – Foto Konstantinos
Le roi Felipe V ordonna sa construction en 1738 pour remplacer l’ancien Alcazar royal détruit par un incendie en 1734. Les architectes Filippo Juvarra, Juan Bautista Sacchetti et Francesco Sabatini furent chargés de diriger les travaux. Le palais fut terminé en 1755 et Carlos III fut le premier roi qui y demeura.
Madrid – Plano del Palacio Real
À la fois élégant et imposant, conçu pour représenter la puissance de la royauté, le Palais Royal qui se dresse autour d’une cour carrée, occupe une surface de 135 000 m2 et compte plus de 3 000 pièces, dont 50 sont ouvertes au public, 44 escaliers et une trentaine de salons principaux. Ses façades ont trois niveaux, 870 fenêtres et 240 balcons.
Les matériaux utilisés pour sa construction sont le marbre, le granit et la pierre blanche de Colmenar.
Madrid – La Cathédrale de la Almudena – Photo Luis Carcía
Sur la place de l’Armería devant l’entrée du palais, se trouve la cathédrale de Santa María la Real de Almudena construite entre 1878 et 1992.
Madrid – El palacio Real – Fuente de Felipe IV – Foto Sammy pompon
À l’est du palais, sur la place de Oriente se dresse la statue de Felipe IV au centre, et de chaque côté celles de 20 rois espagnols de l’époque visigothe et de la période de la Reconquête.
Madrid – El palacio Real y el Campo del Moro – Foto Antonio velez
Madrid – El palacio Real – Jardin de Sabatini – Foto Richie Diesterheft
À l’ouest et au nord, deux magnifiques jardins, le Campo del Moro et les Jardins de Sabatini bordent le palais.
Madrid – Palacio Real – Carlos IV vestido de cazador por Goya
L’intérieur du palais est somptueusement décoré et abrite de nombreuses œuvres d’art, parmi les quelles figurent des peintures d’artistes prestigieux comme de Goya, Velázquez ou Le Greco. Il y a aussi plusieurs sculptures remarquables de Bernini, Benlliure, Coysevox et Querol. Certaines proviennent de l’ancien Alcazar. La série des planètes de Jonghenllinck est répartie entre la Salle du Trône et la Salles des Colonnes.
Madrid – El palacio Real – La capilla real – Foto Eric Chan
La chapelle royale, construite entre 1750 et 1759 par Ventura Rodriguez est utilisée pour les cérémonies religieuses concernant la famille royale.
Madrid – El palacio Real – Salón deñ trono – Foto Fabio Alessandro Locati
La salle du trône est une des pièces les plus importantes. Les trônes rouges et or sont des copies exactes de ceux de Charles Quint. Les grandes glaces proviennent de la Fabrique de Verre de La Granja.
Madrid – El palacio Real – La escalera principal – Foto Kris Arnold
Le grand escalier d’honneur en marbre, fut réalisé par Sabattini.
Madrid – El palacio Real – El comedor – Foto Jose Luis Filpo Cabana
La Salle à manger avec sa grande table, ses plafonds décorés de fresques et ses magnifiques tapis fut décorée en 1879.
Madrid – El palacio Real – El Salón Gasparini
Le salon de Gasparini de style rococo, est considéré comme l’une des plus belles pièces du palais.
Madrid – Palacio Real -Tapiz – Foto PMRMaeyaert
Le Palais-Royal abrite aussi de nombreuses collections qui ne sont pas toutes exposées en raison de leur grande variété. Les collections de tapis et d’horloges se trouvent parmi les plus complètes et prestigieuses d’Europe.
Madrid – El palacio Real – Un violín Stradivarius – Foto Gryffindor
Parmi les instruments de musique conservés au Palais Royal, la collection de Stradivarius est la plus importante du monde.
Madrid – Museo Sorolla – Fachada – Foto Luis García
Le Musée Sorolla de Madrid, situé au numéro 37 du Paseo General Martinez Campos, est l’ancienne demeure du peintre Joaquín Sorolla et de sa famille.
Madrid – Museo Sorolla – jardín – Foto Bart van Poll
Il suffit de franchir la porte d’entrée du musée, pour être agréablement surpris par la tranquillité du charmant jardin andalou, et se trouver transporté loin des bruits de la ville.
Madrid – Museo Sorolla – jardín – Foto Quinok
Sorolla créa lui-même ce jardin en s’inspirant de ceux qu’il avait vus au cours de ses voyages en Espagne et en Italie.
Madrid – Museo Sorolla – Fachada este – Foto Luis García
La maison fut construite par l’architecte Enrique María de Ripullés y Vargas. Le peintre participa activement à l’élaboration du projet, organisant la disposition des pièces, qu’il voulait lumineuses. Il y vécut avec sa famille de 1911 à 1923, date de sa mort.
En 1925, sa veuve donna des fonds et de nombreux tableaux à l’État et lui céda la demeure pour y créer un musée en l’honneur de son mari.
Madrid – Museo Sorolla –
Le musée Sorolla nous introduit dans le monde de l’artiste en nous montrant non seulement son œuvre, mais aussi les objets personnels et les meubles qui formaient le cadre de sa vie quotidienne.
Madrid – Museo Sorolla – Casa museo – Estudio de Sorolla
L’atelier se trouve au centre du musée. C’est là que le peintre trouvait l’inspiration…
Madrid – Museo Sorolla – Comedor
Dans la salle à manger, les guirlandes de lauriers, de fruits et de fleurs, évoquent la région natale du peintre.
Madrid – Museo Sorolla – Salón de la casa
Le salon, dont la grande fenêtre s’ouvre sur le jardin, conserve son aspect originel. Sorolla le décora de sculptures et de portraits de sa famille.
Madrid – Museo Sorolla – Salas de exposiciones temporales
À l’étage supérieur se trouvaient les chambres à coucher du peintre et de sa famille. Elles sont utilisées aujourd’hui pour les expositions temporaires.
Madrid – Museo Sorolla – Sala principal de exposición
La collection du musée se compose de plus de 1200 œuvres de peinture de Joaquín Sorolla, dont une partie seulement est exposée.
Madrid – Museo Sorolla – Foto – Pintando el baño del caballo
Elle compte aussi de nombreux dessins, croquis et fusains du peintre ainsi que des sculptures, des céramiques, des bijoux, des photos anciennes et d’importantes archives de la correspondance de l’artiste.
Madrid – Museo Sorolla – Baño del caballo de Joaquín Sorolla
Joaquín Sorolla est l’un des peintres impressionnistes espagnols les plus admirés. Sa ville natale, Valence, et la Méditerranée sont ses principales sources d’inspiration et dans ses œuvres, la lumière des paysages du Levant espagnol joue un rôle très important.
Madrid – Museo Sorolla – Instantantánea
Les toiles exposées par le musée nous montrent les différents thèmes traités par le peintre, les portraits familiaux, les peintures de genre, les paysages et les peintures de critique sociale, et nous permettent de découvrir son évolution et ses différentes étapes stylistiques.
Madrid – Museo Sorolla – Paseo a orillas del mar
C’est au musée Sorolla que se trouvent les œuvres les plus célèbres de cet artiste de génie surnommé « le peintre de la lumière ».
L’aqueduc de Ségovie, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1985, est le vestige romain le plus impressionnant qui se trouve en Espagne.
Segovia – El acueducto – Foto Jebulon
Défiant le temps, cette œuvre monumentale de l’ingénierie romaine, commencée entre les années 112 et 116, durant le règne de l’empereur Adrien, est remarquablement bien préservée.
Segovia – Vista aérea – Foto Mcpolu
Ce chef-d’œuvre d’esthétique et d’équilibre, situé en plein centre de Ségovie, avec à sa gauche la place de l’Azoguejo et à sa droite celle de la Artillería, s’insère parfaitement dans le cadre de la ville.
Segovia – El acueducto detalle – Foto Josemanuel
L’aqueduc est composé de 20 400 blocs de granite, liés par leur propre poids, sans mortier. Il mesure 881 mètres de long et 28,5 mètres de haut et est composé de 120 piliers qui soutiennent 166 arcs.
Segovia – El acueducto – Foto Bernard Gagnon
Il fut construit pour approvisionner Ségovie en eau, et utilisé jusqu’à la moitié du XXe siècle. De nos jours, il alimente uniquement une fontaine de la place Azoguejo.
El valle de la Fuenfría – Foto Miguel303xm
L’eau qui s’acheminait vers la ville, au moyen d’un système de canalisations souterraines, provenait d’une source de la vallée de la Fuenfría située à 17 kilomètres, dans les montagnes de la Sierra de Guadarrama.
Segovia – El acueducto – foto Manuel González Olaechea y Franco
La légende raconte qu’une jeune porteuse d’eau ségovienne, fatiguée de sa dure profession, fit un jour un pacte avec le Diable : si ce dernier trouvait le moyen de conduire l’eau jusque chez elle, avant l’aube du lendemain, elle lui donnerait son âme. Le Diable consentit et se mit à l’œuvre. Mais la jeune fille, inquiète, se repentant de son action et ne pouvant trouver le sommeil, passa de longues heures en prière. Cette nuit-là, un terrible orage se produisit dans la ville et au lever du soleil, il manquait encore une pierre à la construction. Le Diable avait perdu et, furieux, il abandonna la ville. La jeune fille conserva son âme et les ségoviens gagnèrent un aqueduc.
Segovia – El acueducto – Nicho con la Virgen de la Fuencisla – Foto Zarateman
On dit que c’est dans le vide laissé par la pierre manquante que se trouve la statue de la Vierge au centre de l’aqueduc…
L’un des endroits les plus spectaculaires de Séville est sans doute sa magnifique place d’Espagne.
Sevilla – Plaza de España – Foto Gregory Zeier
Conçue par l’architecte Anibal Gonzalez, elle fut construite à l’occasion de l’exposition ibéro-américaine organisée à Séville en 1929. Sa superficie est de 50 000 mètres carrés et son diamètre de 200 mètres.
Seville – Plaza de España – Foto A volaaa
La place se trouve juste en face du Gualdaquivir qui représente le chemin vers l’Atlantique et vers l’Amérique. Sa forme semi- elliptique symbolise le chaleureux accueil de l’Espagne aux pays d’Amérique latine.
Sevilla – Plaza de España – Foto Lobillo
Un palais où se mêlent les styles renaissance, gothique et mudéjar longe l’arrondi de la place.
Sevilla – Palacio de la plaza de España – Foto Gregory Zeier
L’édifice centrale a trois étages, et se prolonge de chaque côté par une aile qui a, à son extrémité, une tour de 80 mètres de haut.
Seville – Une tour de la place d’Espagne – Photo José Luis Bernardes Ribeiro
L’ensemble est construit en briques apparentes et est décoré de céramique et de fer forgé.
Sevilla – Plaza de España – Foto Delorca
L’imposante galerie au plafond à caissons est soutenue par des colonnes de marbre.
Séville – Bancs de la Place d’Espagne
Des bancs en céramique peinte sont adossés aux deux ailes du palais et représentent 48 provinces d’Espagne.
Séville – Un des bancs de la place d’Espagne – Photo Gzzz
Au-dessus de chacun d’eux, des mosaïques montrent le blason de la capitale de la province et des scènes de son histoire.
Seville – Un medaillon de la Place d’Espagne – Photo Lobillo
De nombreux bas-reliefs ainsi que 48 médaillons représentant les bustes de personnages illustres et quatre statues de trois mètres de haut, tous réalisés par le sculpteur Pedro Navia, décorent la façade du palais.
Seville – Place d’Espagne – Photo Gzzz
Un canal de 515 mètres bordant le palais, offre des promenades en barque.
Seville – Un des ponts de la Place d’Espagne – Photo Grez
Quatre ponts représentant les anciens royaumes d’Espagne, Castille, Léon, Aragon et Navarre, permettent de le traverser et relient le palais au Centre de la place.
Sevilla – Fuente de la Plaza de España – Foto Taxman
Au milieu de la place, se trouve la fontaine créée par Vicente Traver.